La FAQ ( questions/réponses ) | La Fed’ : Fédération des tutorats santé ( PACES ) de l’Université Montpellier 1 ( UM1 )

Heureux

Bonjour Sisiheureux

(A chaque fois, on prendra l’exemple d’une paire de chromosome).

Dans le cas de l’endomitose, on a bien séparation des chromatides soeurs à la transition métaphase/anaphase, mais elles restent au centre de la cellule au lieu de migrer en direction des asters : on obtient doncplusieurs(plus de 2) chromosomes homologues àunechromatide : par exemple 4 chromosomes à une chromatide lors de la première inhibition métaphasique, 8 chromosomes à une chromatide au cours de la deuxième inhibition métaphasique… Donc qui dit endomitose, ditpolyploïdie
En revanche, dans l’endoréplication, on n’a ni séparation des chromatides, ni ségrégation. Du coup, on se retrouve avec deux chromosomes homologues, mais à plusieurs chromatides (jusqu’à 1024). Donc,on a toujours unediploïdie(une paire de chromosomes homologues), mais la quantité d’ADN est considérablement augmentée (plusieurs chromatides).

A la naissance, une certaine quantité d’ovocytes est disponible dans chaque ovaire : ce stock servira pour toute la vie de la femme et ne sera pas renouvelé. Ces ovocytes vont donc rester bloquer en prophase I. Après la puberté, à chaque cycle, on aura un ovocyte I qui poursuivra sa méïose jusqu’au stade métaphase II (tandis que les autres resteront en prophase I et ce jusqu’à ce que ce soit leur tour de « maturer »), et ce n’est que si cet ovocyte est fécondé par un spermatozoïde qu’il achèvera la deuxième division de sa méïose.
Je ne sais pas si ça répond à ta question?

Bon courage!!!!

Tutrice Qualifiée en UE2 (Histologie – Cytologie – Biologie Cellulaire)