ALAT (ALanine Amino-Transferase) et ASAT (ASpartate Amino-Transferase) sont bien des aminotransferases.
Elles permettent de réaliser les transaminations soit l’obtention de glutamate à partir d’alanine ou d’aspartate (avec ajout d’α cétoglutarate et « rejet » de pyruvate).
Et ce à l’aide de cofacteurs comme le phosphate de pyridoxal.
L’intérêt médical de ces enzymes est qu’on peut les doser dans le sang :
↑ ALAT = lésion hépatique
↑ ASAT = lésion musculaire (cardiaque ++)
Car elles sont présentes dans tous les tissus mais leur présence dans le sang à une concentration élevée est souvent liées à des maladies hépatiques ou cardiaques.
Rq : ces enzymes sont vues (et sont à connaître) dans le cours des protides (ce que je viens de t’expliquer est d’ailleurs tiré de ce cours)
En soi Mr Sieso ne s’en sert que comme exemple pour illustrer la cinétique ping-pong :
Globalement c’est juste le cas d’une enzyme qui peut avoir deux ligands différents (donc faire deux actions différentes) sur un même site : ses transformations se font alternativement (ping-pong quoi…)
Tout d’abord elle transforme un substrat en produit, avec l’aide d’un certain coenzyme.
Le produit est libéré mais au passage l’enzyme a été modifiée. Sa nouvelle forme lui permet de prendre en charge un autre ligand, qu’elle va transformer à l’aide d’un autre coenzyme.
Le deuxième produit est libéré et l’enzyme s’est retransformée dans sa conformation initiale : elle peut à nouveau prendre en charge notre premier substrat, etc
Je pense avoir été complet mais n’hésite pas à relancer
Bonne soirée !
Maxime Maurey
Tuteur stagiaire en UE1 (TSN)