La FAQ ( questions/réponses ) | La Fed’ : Fédération des tutorats santé ( PACES ) de l’Université Montpellier 1 ( UM1 )

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C’est vrai que c’est un concept difficile à visualiser, mais regarde bien sur ta diapo : tu prends l’uridine normale qui a N1 en liaison osidique et C5 plus haut. Dans la pseudouridine tu branches ton sucre sur ce C5. Si tu vois dans l’espace, tu verras que ton N1 est remonté vers le haut à la place qu’occupait le C5 auparavant.

Essaie d’écrire ça sur une feuille en décomposant le changement de position de la base et tu verras c’est strictement pareil.

Pour le numérotation des bases pyrimidiques :

– Le point de départ c’est toujours un atome d’azote : celui qui est toujours représenté dans la pointe du cycle pyrimidine (on te représentera toujours une base de façon conventionnelle, on est pas des malades^^)

– Tu numérotes dans le sens qui te permet d’obtenir les numéros de positions des substituants les plus petits possibles (comme en Chimie organique)

Pour la numérotation des bases puriques :

– Le point de départ est encore un atome d’azote mais cette fois ci c’est celui qui est sur le cycle benzénique à 6 sommets du noyau purine, à l’opposé du second cycle (cycle imidazole).

– Tu numérotes ton noyau benzénique en descendant :

1,2,3,4,5,6 position terminale du noyau benzénique

– Tu ne lèves pas ton crayon, tu restes du même côté que ta position 6 du cycle benzénique et tu bascules sur le N du noyau imidazole, position 7, 8 et enfin N9.

Je t’ai tout écrit en texte exprès pour que tu puisses le relire autant de fois que tu veux 🙂

Alexandre Trouillard

Tuteur Qualifié – UFR Pharmacie