La FAQ ( questions/réponses ) | La Fed’ : Fédération des tutorats santé ( PACES ) de l’Université Montpellier 1 ( UM1 )

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Le système Bismarckien est celui adopté par la France, il a été créé en Allemagne au XIXéme. Il repose sur une cotisation proportionnelle au salaire des travailleurs. C’est d’abord dans le monde du travail qu’il apparaît afin de couvrir les éventuels accidents, qui entraînait une perte de revenus (on ne peut plus travailler avec le dos cassé après une chute). C’est par extension que la notion de maladie arrive, via le progrès médical et le développement de l’hôpital (cf le cours sur l’hôpital).

Concrètement, le patient va cotiser auprès de la sécurité sociale (1945), ce qui lui permettra d’aller se faire soigner si besoin. On privilégie donc dans ce modèle les BESOINS. Il y a donc trois acteurs: le médecins, la patient et la sécu.

Dans le modèle Bévéridgien, on essaie d’obtenir les résultats permettant d’avoir les meilleurs indicateurs de santé possible. C’est le plus collectif, et celui qui s’oppose le plus au libéral (les ricains). Je m’explique: dans ce model, on va mesurer les résultats pour privilégier ceux qui donnent le meilleur résultat global, touchant le plus de monde. C’est ça l’utilitarisme, on va calculer des "utilités" (mortalité et morbidité) pour se baser sur des statistiques (on verra que les anglais sont meilleurs en épidémio que nous).Par exemple, si je fais de la prévention routière je gagne 1 vie par ans, alors que si je continue la recherche sur le cancer, j’en gagne 15. On va privilégier la recherche. C’est le résultat collectif qui compte.

C’est aussi un système Étatique, contrairement au Bismarckien (sécu). Le budget des dépenses de santé est obtenue par l’impôt. Enfin, la rémunération des médecins est différente: elle se fait au nombre de personne dont ils s’occupent, à la capitation, sous forme d’un forfait.

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