Salut ! 🙂
Lorsque M. Moutot parle du ticket modérateur en tant que correctif, c’est qu’il va s’approcher du modèle libéral par le fait que le patient paie son médecin, reste à sa charge une partie des frais. En ce sens cela suit plutôt le modèle libéral, on se base sur l’autonomie du patient car libre à lui de se payer le soin ou pas.
Mais cela être stigmatisant : quelqu’un qui n’aurait pas les moyens de se payer cette partie des soins, préfèrera ne pas se soigner du tout, et n’aura alors pas accès au droit à la santé. (la même chose existe pour le forfait hospitalier, qui correspond aux frais d’hébergement que doit payer le patient)
Ensuite, pour le numérus clausus je dirais qu’il est de type béveridgien dans le sens où l’on s’intéresse à la conséquence de l’acte : c’est à dire, à la fin de ton année de PACES il y aura un certain nombre d’individu qui passeront, et cela est prédestiné d’avance (comme par exemple les enveloppes globales données aux hôpitaux, avec un budget pré-défini).
Enfin, on parle de demande induite dans le modèle libéral car on met d’avantage de producteurs de soin au service de la population, induisant une consommation qui se développe avec l’offre, et non pas l’inverse (comme dans le modèle Beveridgien). Cela entraîne une surconsommation de soins, avec un système inflationniste coûtant très cher.
J’espère t’avoir éclairé, et n’hésite pas à relancer ! 🙂