Salut 🙂
Le système beveridgien est basé sur les utilités. C’est à dire (schématiquement) qu’à partir des besoins de la société, ils vont établir un budget prévisionnel pour l’année suivante. Ce budget va être divisé en plusieurs autres petits budgets, chacun concernant un type de pathologie. Par exemple on va introduire beaucoup d’argent pour financer les actions contre la grippe, tandis que l’on va mettre beaucoup moins pour des prothèses de hanche. C’est plus utile de soigner les travailleurs grippés que de poser des prothèses aux personnes âgés.
Du coup ça soulève beaucoup de soucis éthiques : Calcul du coût de la vie, utilité médicale / utilité sociale, critères de comparaison, listes d’attente (min 18 mois pour une prothèse).
En plus, la qualité du système dépend directement de la quantité d’argent allouée à la santé. En Suède on a pas tous ces problèmes parce qu’énormément d’argent est consacré au système de santé (c’est aussi un système beveridgien hein). Tandis qu’en Angleterre, il y en a beaucoup moins. Sous l’ère de Margaret Thatcher, il y avait tellement peu d’argent pour la santé que de nombreux fonds privés ont été créés. Du coup il y a une médecine à 2 vitesses : la publique, lente et compliquée ; et la privée, où les riches payent le prix pour se faire soigner rapidement.
La discrimination positive c’est le fait de favoriser certains groupes de personnes victimes de discriminations systématiques. Les pauvres sont stigmatisés alors l’état va leur donner plus qu’aux classes supérieures. Par exemple la CMU, elle concerne uniquement les personnes qui ont des revenus inférieurs à 720€ par mois.
Pour ce qui est réintroduction du marché, c’est tout ce qui est en rapport avec le privé comme je te l’ai dit plus haut.
Voila j’espère avoir su répondre à ta question 🙂